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Qu’est-ce qu’une forme sévère d’autisme ?

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D’après différentes études, il y a autant d’expressions de l’autisme que d’autistes de par le monde. On constate que chaque individu atteint présente des caractéristiques pathologiques différentes, rendant complexe l’étude de ce trouble. Comment définit-on une forme « sévère » de ce trouble mental ?

Autisme sévère : en quoi ça consiste ?

Avant tout, les symptômes liés à l’autisme sont nombreux. De prévalence inégale chez les autistes enfants et adultes, ils peuvent se présenter de manière variable d’un individu à l’autre. La gravité de chacun de ces troubles est pour le moins hétérogène. Autrement dit, on ne peut pas à proprement parler d’autisme sévère qu’en considérant les effets aggravés d’un trouble associé (anxiété, trouble obsessionnel compulsif, trouble bipolaire, maladie mitochondriale…).
On considère ainsi comme autisme sévère celui où la pathologie s’exprime par une certaine violence ou gravité : automutilation, agressivité, épilepsie, AVC, etc. Mais cela ne veut pas dire que certains aspects de l’autisme qui semblent anodins ne caractérisent pas une forme sévère : repli sur lui-même, déficit presque totale et persistant de communication sociale… Cela veut dire que toute personne autiste est considérée comme ayant besoin d’aide, et que seuls les résultats de l’étude de son cas pourront infirmer cela.

Comment évaluer le niveau d’autisme ?

En dehors d’un diagnostic médical poussé et devant être réalisé de manière précoce à l’apparition de premiers symptômes dès les premiers mois de l’enfant, et outre le constat de violences, le corps médical suggère généralement deux grandes catégories de critères pour estimer la gravité d’un autisme, à savoir :
la capacité communicative et d’interaction sociale de l’autiste
les caractéristiques de ses comportements restreints et répétitifs
Par rapport au niveau d’expression des symptômes liés à ces critères, les médecins traitants vont situer l’individu autiste aux niveaux 1, 2 ou 3. L’autisme de niveau 1 étant celui qui présente des troubles légers n’ayant souvent besoin d’aucune aide. Les niveaux 2 à 3 représentent par contre des cas sévères qui nécessitent une intervention spécifique.

Quel traitement pour l’autiste « sévère » ?

Même après une estimation clinique des niveaux d’autisme, il peut arriver qu’il soit impossible de classer certaines personnes pourtant diagnostiquées autistes. Mais toujours sur la base de l’analyse des symptômes comportementaux, des troubles communicationnels, des antécédents… le médecin traitant pourra toujours mettre en place un plan de gestion approprié. À partir de là, force est de reconnaitre que chaque autiste aura sa propre prise en charge médicale et sociale.

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